A partir de 30 ans, les carrières des femmes sont stoppées par le « plafond de verre ». Les entreprises sont frileuses à l’idée de les promouvoir à des postes à responsabilité, parce qu’elles tombent enceinte et privilégient leur vie de famille. Les entreprises doivent elles promouvoir davantage les femmes qui tombent enceinte et privilégient leur vie de famille ?

Congés maternité, CDD de remplacement de congés maternité, réduction du temps de travail pour congé parentale d’éducation, refus des heures supplémentaires, absence pour enfants malades, les droits sociaux ont un coût et pèsent sur la rémunération des femmes. Faut-il réduire les droits sociaux des femmes, pour que le coût du salaire soit le même que celui des hommes ?

Placardisation, rétrogradation, mutations forcées, campagnes de dénigrement, les retours de congés maternité sont souvent difficiles pour les femmes. Les entreprises mènent-elles des politiques sexistes à l’encontre des femmes pour les dissuader de faire des enfants ?

Les femmes se plaignent de discriminations sexistes et sexuelles dans les entreprises, mais les contrôles de l’inspection du travail sont rares et les syndicats sont inefficaces voire inexistants. Y a-t-il une forme d’impunité des responsables, qui commettent des discriminations sexistes et sexuelles au sein de entreprises ?

Infirmière, prof, auxiliaire de vie, assistante maternelle, les femmes choisissent des carrières moins rémunératrices que les hommes. Faut-il inciter les femmes à faire des « métiers d’hommes » ?

Salaire fixe, CDI, grandes entreprises, les femmes choisissent souvent la sécurité. SMIC plus commissions, statut d’indépendant, startup, les hommes choisissent plutôt la rémunération. Faut-il encourager les femmes à prendre plus de risques, pour de meilleures rémunérations ?

Les femmes commerciales ont plus de mal à atteindre leurs objectifs de ventes, parce qu’elles sont confrontées à des clients sexistes, qui ne les prennent pas au sérieux. Dans beaucoup de professions, les femmes sont rémunérées à partir de barèmes qui ne tiennent pas compte de ces barrières sexistes et sexuelles. Faut-il rémunérer les femmes avec des barèmes spécifiques qui prennent en compte les discriminations sexistes et sexuelles ?

Beaucoup d’appelés et très peu d’élus. Pour obtenir un poste à responsabilité bien rémunéré, il faut jouer des coudes. Etes-vous prêt à faire des coups bas, poignarder dans le dos, tricher, saboter, ou manipuler, pour obtenir une meilleure rémunération ?

Les femmes moins bien payées concurrencent les hommes mieux payés sur le marché du travail. Il vaut parfois mieux embaucher 2 femmes qui ne se plaignent jamais, qu’un seul homme qui se bat tout le temps pour des augmentations. En acceptant des bas salaires, les femmes tirent-elles les salaires vers le bas ?

L’égalité des salaires abouti généralement à un lissement des salaires vers le bas. Hommes et femmes sont aussi mal payés : C’est le communisme. L’augmentation du niveau de vie encourage la compétition, l’individualisation des salaires et la prise de risque, mais creuse les inégalités : C’est le capitalisme. Faut-il promouvoir l’égalité des salaires, ou l’augmentation du niveau de vie ?