Vous trouverez ici les résultats des apéros débats sur les inégalités salariales.
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L’apéro débat est un espace de discussion qui sert à développer votre esprit critique et à exprimer votre opinion. Le but du jeu, est de construire votre propre réflexion, à partir des opinions des autres participants.
Pourquoi autant de femmes refusent l’utilisation du mot « viol » pour qualifier une paternité non consentie ?
Dans beaucoup de pays comme la Belgique, l’Allemagne ou encore au Royaume-Uni, le viol est défini par l’absence de consentement. Pourtant l’absence de consentement masculin à être père n’a aucune conséquence juridique pour les femmes. Le consentement masculin a t’il la même valeur que le consentement féminin ?
D’après l’INSEE les femmes bénéficient de sanctions moins lourdes que les hommes. Elles sont moins condamnées et effectuent des peines moins lourdes. Nos sociétés modernes ont-elles un problème à reconnaitre les souffrances masculines lorsqu’elles sont perpétrées par des femmes ?
En imposant aux hommes un paternité non consentie, les femmes font subir aux hommes des souffrances morales et psychologiques. Cette souffrance masculine justifie-t-elle, une sanction ?
Un géniteur n’a pas le droit de refuser d’assumer une paternité non consentie. (art. 331 C. civ). Le donneur de sperme lui, a le droit de refuser d’assumer sa paternité alors même qu’il consent à faire un enfant (art. 342-9 C. Civ.). Existe-t-il une inégalité en droit, entre deux hommes, qui refusent tout deux d’assumer leur paternité ?
Grace au droit à l’avortement, Les femmes ont le droit de refuser d’assumer leur maternité. En revanche, il n’existe aucune échappatoire pour les hommes. Existe-t-il une inégalité en droit entre un homme et une femme qui refusent tout deux d’être parents ?
Les enfants sont souvent les premières victimes. En plus de grandir sans père, ils subissent le rejet, voire la haine de leur père. Est-ce que les femmes sont responsables de cette souffrance que leurs enfants subissent ?
Un enfant peut faire condamner son père pour abandon de famille s’il le rejette (Art. 227-3 C. pénal), ou s’il se soustrait à ses obligations légales (Art. 227-17 C. pénal). En revanche, il ne peut pas faire condamner sa mère, lorsqu’elle lui impose une enfance sans père, parce qu’il le rejette où le déteste.
Est-ce qu’un enfant devrait aussi obtenir une réparation de sa mère, qui lui impose une enfance sans père ?
Dans les cas le plus extrêmes, les femmes planifient leur paternité forcée en ciblant des hommes riches, puissants, ou influents. Faut-il quand même mettre des limites, en sanctionnant les cas les plus extrêmes ?
Inversons les rôles : Un homme fait croire à une femme qu’il est stérile pour pouvoir la mettre enceinte sans son consentement. Elle ne peut pas avorter pour raison médicale, l’enfant nait. Elle est victime d’une maternité forcée, sans viol. L’homme est-il coupable de maternité forcée ?